teNir – création automne 2024

Âge : à partir de 2 ans
Création automne 2024
Création par Laurance Henry, metteure en scène et plasticienne, pour et avec Pauline Maluski, artiste chorégraphique

A l’opposé des précédentes pièces de la cie a k entrepôt dont l’écriture se réalise sur une longue période, nourries de rencontres avec les publics auxquels elles sont destinées ; teNir sera créée dans un temps resserré.

Laurance Henry, plasticienne, scénographe, metteure en scène :

« A l’origine, il y a ces rencontres avec des adolescents, les questions qui en émanent : comment tiennent-ils debout, droit, ensemble dans cet imbroglio physique, psychologique qu’ils traversent ?

Puis, s’impose une autre question : comment tenons-nous ?

Et ensuite tout se concentre autour de ce verbe : TENIR – tenere – Tenir pour, tenir à, tenir contre, tenir entre…

Vient dès lors l’image d’un fil à la main, tenu et ténu.

Un fil qui relie, qui dessine, qui structure, qui lie.

Et ce fil convoque tous les autres déjà présents dans d’autres pièces : rouge dans

« Mille Morceaux de Moi » et « colosseS », écru dans « Prémices », or dans

« Incongru » et « A l’ombre de nos peurs », coloré dans « mOts premiers »…

Ce fil est donc constitutif de mon travail, une composante qui revient : tendu, délié, épais, droit… Il raconte quelque chose que je souhaite à nouveau explorer dans une forme qui ne raconte rien ni sur l’interprète ni sur le monde, mais une forme comme un temps, un espace-temps à habiter. Une pièce en construction continue qui n’a pas d’autre objet pour l’interprète que de tisser un espace dans lequel son corps trouvera une place , un cocon à habiter.

Une empreinte d’elle-même.

Une place à soi, pour habiter le monde.

Dès lors l’interprète n’est plus uniquement dans cette fonction d’interpréter un texte, une danse.

Elle devient tisseuse, faiseuse, graphiste.

Elle construit avec, autour, au-dessus, au-dessous.

Elle cherche, fait, déroule, défait.

Elle est au-dedans, en dehors.

Elle déplace et trouve. Elle allège et alourdit.

Elle prend distance, s’assoit au plus près des spectateurs, leur confie une pelote, un poids et reprend le tissage.

Elle n’attend pas qu’ils soient là pour débuter, son ouvrage commence en amont.

Elle brode, tricote un espace vide.

Elle joue avec le plein et le vide.

Elle prend appui sur une structure, un squelette cubique et rigide.

Elle le remplit de façon organique et souple.

Elle joue avec ces contrastes.

Mais toujours elle avance, se glisse entre, se faufile, se déploie et se déplie dans les interstices.

Elle est dans une pensée incorporée, elle pense avec.

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